L’inspiration pour créer Parfois l’hiver provient de trois sources différentes : mon amour pour Jean-Sébastien Bach, mon amour pour ma douce et un texte que j’ai écrit il y a longtemps.

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D’abord, je suis fou de Bach. À mes yeux, il est le plus grand génie de la musique. Il a composé d’immenses chefs-d’œuvre (la Messe en si mineur, les concertos brandebourgeois, certaines cantates tout simplement magistrales…). Il a aussi créé de petits bijoux, de véritables pièces d’orfèvrerie instrumentale. Ses inventions à deux voix, par exemple, semblent parfois désarmantes de simplicité, mais font preuve d’une maîtrise absolue de son art.

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Par ailleurs, ma blonde m’a un jour confié que de tout ce que j’avais créé, un passage de mon premier recueil de nouvelles était une des choses qui la touchait le plus. Tu devrais faire de la musique là-dessus, j’aimerais tellement ça, m’a-t-elle dit. Je tiens à mon couple. J’ai présumé que ce serait une bonne idée de lui faire plaisir.

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Alors, sur la suggestion de mon impensable et indispensable compagne de vie, en m’inspirant de Bach (de très, très loin – je ne soutiendrais même pas la comparaison deux secondes avec lui), j’ai humblement créé une invention à deux voix pour servir d’écrin sonore à ce texte.

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Si vous aimez cette pièce, c’est à cause de ma douce. Si vous ne l’aimez pas, je prends tous les blâmes.

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L'artiste invitée qui chante avec moi est la talentueuse Myriame Demers.